L'immobilier serait-il en train de repartir ?
Les taux immobiliers sont toujours au plus bas, en moyenne à 2,69% pour l'accession dans le neuf et à 2,57% dans l'ancien en septembre. Une situation qui permet aux Français d'envisager à nouveau des projets immobiliers.
L'immobilier serait-il en train de repartir?
Les Français sont de plus en plus nombreux à étudier un projet d'achat immobilier, a relevé le courtier Meilleurtaux dans son étude publiée le 7 octobre.
De janvier à juin, les demandes de crédit immobilier formulées par des particuliers sur le site internet du courtier ont augmenté de 20%, comparé au 1er semestre 2013. Il en traite environ 400.000 par an. Les villes où le courtier a reçu les demandes en plus forte hausse sur les six premiers mois de l'année, comparé au second semestre 2013, sont Strasbourg (+38%) Bordeaux (+13%) Lyon (+10%) et Paris (+5%).
Tendance à la baisse
Il faut dire que les taux immobiliers sont particulièrement bas. Ils ont, d'ailleurs, encore accéléré leur repli en septembre. Les taux se sont établis en moyenne à 2,69% pour l'accession dans le neuf et à 2,57% pour une acquisition dans l'ancien, détaille l'observatoire Crédit Logement/CSA.
"Depuis le début de l'année 2014, les taux ont perdu 49 points de base: à elle seule, cette baisse aura fait plus pour soutenir la conjoncture et redynamiser les marchés privés que tous les dispositifs publics actuels d'incitation et d'aide", estime-t-il.
Selon Meilleurtaux, le coût d'un crédit pour un même emprunt a diminué de 25% en seulement une année et a été divisé par deux par rapport au point le plus haut en 2008, ce qui améliore mécaniquement la capacité d'emprunt des ménages qui achètent un bien immobilier.
Et cette situation est faite pour durer. " Nous n’anticipons pas de remontée des taux à moyen terme, en effet toutes les conditions sont réunies pour que les taux restent bas", pronostique Maël Bernier, directrice de la communication du courtier. A savoir, une BCE gardienne du statut quo et une situation économique morose renforçant l'immobilisme.